C'est ce que j'appelle un Petit Geek!

C'est ce que j'appelle un Petit Geek!
(Photo par Simon Grossi)
 

dimanche 9 mars 2008

Google Summer of Code

J’ai toujours soutenu les concepts de l’open source, le logiciel libre et la liberté de choisir la technologie relative à ce que l’on veut faire. La culture de « You Get What You Pay For » a souvent détourné l’attention des consommateurs de produits informatiques (software en premier lieu) du réel choix qu’ils ont. Le temps passe, et Google gagne en poids. Google est le Robin Des Bois des temps modernes, car il soutien l’open-source, il innove et redistribue son innovation gratuitement.

Ça fait plus de six ans que je me suis impliqué dans le mouvement du logiciel libre, à travers quelques contributions ça et là, et cela n’a fait que renforcer ma volonté de donner plus à ce mouvement.

Entre en scène Google Summer of Code. C’est une des nombreuses façons dont Google contribue à l’open source. Il s’agit, entre-autre, de rémunérer des étudiants en leur qualité de codeurs doués pour qu’ils contribuent au développement de quelques projets open source choisi par Google, tout au long de l’été d’une année Google Summer of Code.

Aucune hésitation, je m’engage (en tant qu’étudiant !). Mais avant tout, je dois lire les conditions d’admission pour faire partie de cette entreprise, histoire de me familiariser avec l’initiative elle-même. Et là ! Choque brutal ! Il m’a fallu lire rien que deux lignes pour que j’abandonne tout, et par principe. Voyez par vous-même :


Le plus grand contributeur à l’open source bannit les étudiants de six pays du tier-monde de son projet de soutien à la liberté ! Rien que ça.

Je sais que ce sont les lois U.S, mais justement ; que viennent faire les lois anti-piratage dans l’open source, que viennent faire les lois « soit-disant » anti-terroristes dans un projet « humanitaire », qui vit sur Internet, elle-même sensée être la propriété de tout le monde.

Honte à Google ou pas, c’est à vous de voir.

0 commentaires: